Le système Pinel très critiqué

François Hollande avait annoncé le 8 avril qu’il allait prolonger le système d’incitation à l’investissement locatif appelé « Pinel ». « Comme il marche, pourquoi le changer » a lancé le locataire de l’Elysée. Une nouvelle que les professionnels de l’immobilier ont apprécié car la part la plus importante de leur activité est réalisée dans l’investissement locatif privé. D’ailleurs, grâce à cette annonce, le système pourrait être perpétué en aidant le secteur qui fait souvent face à des flottements. Cela n’empêche pas toutefois qu’il soit critiqué sur certains points… En fait depuis le lancement du système Méhaignerie en 1980 et celui Pinel en 2014, plus éléments ont été utilisés pour booster le secteur de l’investissement locatif.
Contre une défiscalisation assez considérable, il est possible au propriétaire d’un bien immobilier de louer son logement neuf pendant six à douze ans, sans changer les plafonds de loyers et de salaire des locataires que le décret établit.
Pour ce faire, la maison louée doit se situer dans une zone complexe et devoir tenir compte de plusieurs caractéristiques de performance énergétique.
D’après le premier contrat de location, le taux d’impôts est réduit à un taux du montant de l’opération situé entre 12 à 18 % dans un achat limité entre 300.000 euros et 5.500 euros par mètre carré habitable. La possibilité est donnée à l’investisseur de prolonger ce premier contrat sur trois ans, à une ou deux reprises pour un contrat de douze ans.